Ce blog a pour but modeste de montrer ce que je fais en photo.
L'énergie, la force, la vigueur déployée dans l'accomplissement d'une tâche.
En cuisine, l'huile sert entre autres à faire de bonnes fritures bien grasses et parfaitement caloriques, très propices au déclenchement de la sieste et donc peu aux efforts.
Mais en mécanique, elle permet aux rouages d'un mécanisme de mieux tourner, avec moins d'efforts et d'avoir un rendement plus élévé.
On comprend donc bien que, métaphoriquement, mettre un peu d'huile de coude ne peut que permettre au bras de travailler plus efficacement et de produire plus d'énergie.
Et d'ailleurs, à la fin du XIXe siècle, l'expression se disait plutôt "de l'huile de bras".
On a vu aussi "l'huile de poignet"[1] mais, de nos jours, c'est incontestablement l'huile de coude qui a les faveurs des non paresseux, et qui est un aussi fort repoussoir que l'huile de foie de morue pour ceux qui ont un sacré poil, voire une queue de vache, dans la main.
[1] Raymond Queneau a aussi inventé "l'huile de rotule", mais celle-là est plutôt destinée à ceux qui font travailler leurs jambes comme les coureurs à pied ou les cyclistes.